Les lèpreux de Jammu

Dans la ville de Jammu, capitale du Cachemire indien, un quartier où l'on arrive par un méandre de ruelles. La lèproserie est une honte pour la ville.
Ici sont parquées des familles entières, des malades mélangés à des personnes saines. Impossible pour les enfants, sains pourtant, de se rendre à l'école ou même de résider dans une maison indépendante, non loin de celle de leur parents tous atteints par la maladie.

Annoncer à une entreprise que l'on vit à la lèproserie empêche toute recherche de travail, même si l'on a fait des études et que l'on est sain.

Les soeurs de Mère Térésa viennent tous les jours dispenser les soins, distribuer les médicaments. Ce jour là un homme, qui cherchait sur la route un lieu où être accueilli avait été battu et laissé pour mort. Pris en charge par les soeurs il s'en sortira.

Les plus atteints résident dans des baraques, à l'écart, invisi bles, ils attendent la mort.

Pour leur permettre de gagner un petit pécule, l'Evêché leur a installé une fabrique de bougies artisanale pour fournir les églises. Ils ont le droit d'en vendre sur les marchés pour leur compte personnel.