Algérie, au bout de l'errance

Au départ il y a l’avion, puis l’idée que l’on se fait du voyage. Un retour vers les racines, programmé grâce à un projet de documentaire et en même temps le sentiment que l’on va découvrir beaucoup de choses enfouies si profondément qu’il est possible qu’elles n’aient jamais éxistées. Et, de fait, la mémoire s’est estompée, le passé n’existe plus. Restent des sensations, des bruits, des odeurs, des images figées quelque part en soi dont on n’avait jamais imaginé qu’elles puissent un jour ressortir. A Oran, ville ouverte et cosmopolite cette errance fut un voyage initiatique.